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Marie-Stella-Maris & Mous Lamrabat

Connecter par l'image : Mous Lamrabat et l'eau au Kenya

Le 22 mars est la Journée mondiale de l'eau. Une journée spéciale de sensibilisation à l’accès à l’eau potable dans le monde entier. Une journée importante pour nous pour réfléchir sur notre mission sociale. Pour sensibiliser davantage, nous nous associons au photographe d’art belgo-marocain Mous Lamrabat. Ensemble, nous avons voyagé au Kenya pour visiter l'un des projets liés à l'eau et y réaliser une série d'images unique. L'une de ces photos spéciales sera disponible sous forme d'affiche d'art dans une édition limitée de 100 exemplaires à partir de la Journée mondiale de l'eau. Tous les profits de cette vente seront reversés à la Fondation Marie-Stella-Maris pour aider encore plus de personnes à accéder à l'eau potable !

Nous avons discuté avec Lamrabat de son travail et de sa visite au projet d'eau au Kenya.

Qu'est-ce qui vous a motivé à collaborer sur ce projet avec Marie-Stella-Maris ?

« Lorsque des projets me parviennent et que je vois clairement qu'il s'agit vraiment de quelque chose « pour les gens », alors je ne peux jamais leur dire non. Ce que Marie-Stella-Maris a apporté est un projet dont de nombreuses marques peuvent s'inspirer. Vous apportez un besoin fondamental à des personnes qui ne l'ont pas. Et en plus de ça, ils en communiquent de manière unique. Je crois qu'il faut toujours redonner. C’est ainsi que fonctionne la réussite dans la vie. Si l’univers vous donne beaucoup, n’oubliez jamais de redonner.

Photo de droite : Quand la lune se couche

Quel était le concept de votre sélection artistique pour Marie-Stella-Maris ?

« Quand nous avons commencé, je voulais pouvoir cocher trois choses : le lien avec l'eau, une ode à l'Afrique et à la beauté du Kenya. J'ai mis ces trois choses dans mon sèche-linge et voici le résultat. Est-ce que je savais exactement à quoi ça allait ressembler ? Pas vraiment. Mais il faut toujours laisser de la place aux surprises.»

Que vouliez-vous dire avec l'image « Quand la lune se couche » ?

Ce que je voulais transmettre à travers cette photo, c'est qu'il y a bel et bien de l'eau en Afrique, nous avons juste besoin d'aide pour y accéder. La lumière bleue imite le clair de lune. La lune attire l’eau, donc l’eau monte. C'est pour ça que le visage est à moitié dans l'eau."

Comment avez-vous vécu le voyage au Kenya ?

« Un à ne jamais oublier. C'était intense, mais très amusant. Les gens sont très chaleureux et ont un sens de l'humour fantastique, avec la bonne dose de sarcasme.

C'était très agréable de voir comment Amref travaille là-bas et le respect qu'ils reçoivent. Vous avez littéralement vu des plaines sèches où tout à coup un gigantesque rectangle est devenu vert vif à cause des cultures qui y poussaient. C’était comme générer de la vie dans des endroits où la vie ne pouvait pas être trouvée. Parfois, vous pouvez devenir émotif et avoir le sentiment : « pourquoi aider les gens n'est-il pas notre travail à plein temps ?

Comment s’est passée la visite des projets d’eau ?

« Il s'agissait principalement de se lever tôt. Nous avons sauté dans la voiture avec de petits yeux, mais nous avons toujours réussi à les ouvrir correctement en arrivant sur les chantiers. Les gens devraient vraiment savoir ce qu’une pompe à eau peut faire pour une très grande communauté ! C'est pourquoi je veux faire plus de choses comme ça."

Ce voyage a-t-il influencé votre vision du problème mondial de l’eau potable ?

« Beaucoup de gens pensent qu'il n'y a pas d'eau à certains endroits. Mais il y a de l'eau partout dans le monde. Seul l’accès à l’eau potable pose problème.»

« Les gens devraient vraiment savoir ce qu'une pompe à eau peut faire pour une très grande communauté ! »

Qu’est-ce qui vous a le plus impressionné pendant le projet ?

« Pour moi, c'était l'école. Je n'oublierai jamais l'énergie et l'atmosphère. Les beaux enfants qui voulaient se faire prendre en photo de toutes leurs forces, l'accueil, les plus grands qui étendaient le linge, les carottes qu'on arrachait de terre pour les goûter... Je pense qu'il m'a fallu une demi-heure pour en passant, faites cuire une carotte.

Petit détail. J'ai toujours parlé de retourner vivre au Maroc un jour. Sur un terrain où je pourrais aussi ouvrir une école, etc. C’était l’exemple parfait que j’avais en tête. Alors... Inch'Allah, un jour !''

"Je crois qu'il faut toujours redonner. C'est ainsi que fonctionne la réussite dans la vie."

Quel message espérez-vous transmettre au public mondial à travers vos photographies ?

''Toujours « Unité » ! Toujours « nous ne sommes pas si différents les uns des autres » ! Parfois, il faut raconter une histoire, surtout lorsqu’il s’agit de pays comme l’Afrique. Je suis et je me sens africain. Je crois donc profondément que nous sommes des fenêtres sur le monde extérieur qui ne vient pas en Afrique. J’aime montrer ma réalité de ces lieux.

À propos de Mous Lamrabat

Autodidacte, Mous Lamrabat s'est plongé dans le monde de la photographie et a contribué à des publications prestigieuses telles que Vogue Arabia, GW Middle East & Vanity Fair. Son talent a également été mis à profit pour des campagnes publicitaires de marques renommées telles que YSL Beauty, Chanel et WhatsApp. Il avait déjà sa propre exposition personnelle, Bénédictions du Mousganistan, au célèbre musée de la photo Foam.

L'espoir et la beauté occupent une place importante dans l'œuvre de Lamrabat. Son art stimule et révèle parfois une confrontation entre les différents mondes dans lesquels il a grandi. Utilisant l'esthétique et l'humour comme outils, l'artiste crée des histoires puissantes et innovantes autour de thèmes importants tels que les droits de l'homme, la religion et le racisme.